Adieu Jean-Pierre, Adieu Nounou, Adieu l'ami !

Adieu à Jean Pierre,

Jean Pierre Maugeon s’est éteint à l’hôpital de Manosque, le 17 mai 2015, à l’âge de 63 ans, des suites d’une longue maladie.

Jean-Pierre faisait partie du Bureau de Foulées en VO depuis sa création, et sa contribution était précieuse.

Claudia, son épouse, l’appelait Nounou, alors nous l’avons tous appelé Nounou, surnom affectueux qui exprimait surtout notre attachement.

Nounou était notre entraîneur. En bon coach, il savait nous conseiller et surtout nous rassurer. Comme il le disait à ses athlètes, le chrono à la main sur la pelouse du stade : « allez-y doucement, à la sensation ! Si tu n’as pas envie tu ne le fais pas».

En bon entraîneur chacun recevait la bonne parole et pouvait se croire un champion, même celles et ceux qui n’étaient pas habité par l’esprit de compétition.

Ses connaissances encyclopédiques sur le monde de l‘athlétisme vont nous faire défaut.

Nounou était notre conteur, venant du Sud, né à la Seyne sur Mer, cette mer qu’il a toujours chérie. Que ce soit Cherbourg, les Antilles, la Méditerranée, la mer était toujours présente en lui. Et ses traversées de l’Atlantique de grands souvenirs qu’il aimait partager.

Son trou dans l’eau ne se refermera jamais.

Nounou était notre roi du bien-manger/bien boire à la table ouverte de la rue des cailloux : un petit verre de coteau du Layon, une pizza à sa façon, quelques chansons nous régalaient et nous rendaient si heureux.

Là où il est, peut-être rencontrera-t-il Epicure, et ils auront plein de choses à se dire, car Nounou était l’un de ses plus fidèles disciples.

Nounou était notre homme-guitare, fin de repas carnet de chant ouvert sur l’assiette à dessert, son répertoire était incroyablement large. On se souvient tous, entre autres, de ses réécritures de chansons et du magnifique « Emmène-moi au Mont-Saint-Michel » qu’il a réécrit à l’occasion d’un Marathon que nous avons couru là-bas. Depuis, Aznavour n’a plus jamais eu la même saveur.

Nounou a toujours été proche du monde associatif car il aimait les gens et encore quelques jours avant son départ, il réjouissait de son vibrato et de ses accords de guitare les ainés de l’âge d’or à Saint Julien, non loin de la Jaufrette.

La Jaufrette son dernier coin de paradis sur terre qui sera témoin de sa sérénité face à cet injuste destin.

Nous partageons la douleur de Claudia, son épouse, ses filles Florence, Péguy, Lauriane, Charline et Swan, et de toute sa famille.

Notre course de 24 heures en VO 2015 lui est dédiée.

Nounou reste dans notre foulée, et nous ne le remercierons jamais assez d’avoir été à nos côtés.

Cher Nounou, repose en paix.